Théâtre contemporain
AGATHE ROYALE
de Jean-Benoît Patricot
INFOS
Tout public à partir de 7 ans
Horaire : 15h05
Lieu : Salle du Dôme
Relâches :
Mardis 2, 9 et 16/07
Durée : 1h20
Tarifs :
Tarif préférentiel du 29/06 au 05/07 : 13€
Plein : 24€
Off/Réduit* : 16€
Groupe*, PMR : 19€
-14 ans : 12€
*Étudiants, -25 ans, RSA, demandeurs d'emploi
**À partir de 6 pers.
PRÉSENTATION
Avec Agathe Royale, grande diva du Théâtre, rien ne se passe comme on l’attend. Ce soir, la coupe est pleine, et c’est sans filtre et avec un humour décapant que la célèbre comédienne va nous dévoiler la face cachée de son monde. Mais portée par les blessures et les déceptions, l’émotion est là, aussi… Comment quitter sans douleur ce que l’on a adoré ? La voici qui démolit le fameux "quatrième mur", celui qui la séparait de la vie réelle… La nôtre.
Hilarante et implacable, Catherine Jacob trouve en Agathe un rôle à la mesure de son talent et de son énergie. Brice Hillairet qui campe Quentin, son partenaire, met toute sa sensibilité à interpréter ce comédien novice.
GÉNÉRIQUE
De Jean-Benoît Patricot
Éditions : Les Cygnes
Mise en scène et scénographie : Christophe Lidon
Avec : Catherine Jacob
et Brice Hillairet
Costumes : Chouchane Abello-Tcherpachian
Musiques : Cyril Giroux
Lumières : Cyril Manetta
Images : Léonard
Assistante mise en scène :
Valentine Galey
Production : François Volard, Acte 2
Création CADO Centre National de Création Orléans Loiret
Plus d'infos : www.acte2.fr
Contact presse :
Jean-Philippe Rigaud : 06 60 64 94 27
© Crédit photo : Cyrille Valroff
LA PRESSE EN PARLE...
"Coup de cœur. Grandiose en monstre sacré, Catherine Jacob fusionne avec le rôle, distribuant à l’envi ses sourires « mouillés ». Consciente au fond de sa popularité, « ils sont venus pour moi ». C’est vrai." Le Figaro
"À coup de réparties bien senties, Catherine Jacob fait des merveilles, malicieuse quand il le faut, haussant les sourcils comme une Diva québécoise, baissant la garde face à un Brice Hillairet qui aurait l’âge d’être son fils." Paris Match
"Merveilleuse interprète, Catherine Jacob partage le plateau de la belle salle dite « de la coupole » avec un jeune comédien formidable, Brice Hillairet. Le metteur en scène Christophe Lidon orchestre ce dialogue, en s’appuyant notamment sur des séquences filmées, qui étoffent le texte sans jamais alourdir la représentation. Un travail fin et soigné qui, dès le premier jour, a conquis le public." Le journal d'Armelle Héliot
"L’auteur Jean-Benoît Patricot et le metteur en scène Christophe Lidon aiment le théâtre et les actrices. Avec Agathe Royale, ils rendent hommage aux grandes comédiennes qui font vibrer les planches et nos cœurs, et offrent à Catherine Jacob un rôle à la mesure de son talent. Un bijou !"
L'Œil d'Olivier
"Une pièce finement écrite, subtilement mise en vie et magnifiquement jouée. Rien d’étonnant dans cette chaleureuse ovation debout aux saluts. Un très beau spectacle et une très belle prestation à ne surtout pas manquer !" Spectatif
© Photos : Cyrille Valroff
NOTE D'INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE...
En nous donnant accès à l’intimité d’Agathe Royale, inénarrable diva qui emprunte à de célébrissimes comédiennes, ce coup de chapeau au Théâtre restitue la passion et le respect que l’auteur éprouve pour l’art de la scène. Le caractère bien trempé et le franc parler d’Agathe Royale font merveille quand, vacharde et généreuse à la fois, elle fait face à son jeune partenaire de scène, interloqué par les états d’âme hilarants d’une diva en crise. Ce moment de vérité, qui allie le rire et la surprise, consacre la passation de l’essentiel entre ces deux êtres, de ce pacte indispensable avec les Dieux de la scène qui assurera au comédien débutant un parcours artistique florissant.
Catherine Jacob met son talent multiforme et son énergie au service d’Agathe Royale, qui nous entraîne sur le plateau, dans les coulisses, derrière le miroir déformant de la célébrité. A ses côtés, Brice Hillairet l’accompagne de sa candeur et de son savoir-faire théâtral, témoin malmené d’une situation extra-ordinaire.
Un voyage détonant !
Christophe Lidon
NOTE DE L'AUTEUR...
J’entends des voix. Inutile de songer à m’enfermer. Ce n’est pas grave puisque je les couche sur papier et qu’elles deviennent théâtre. Durant le confinement lié au Covid, j’ai l’étrange intuition que je dois lire les mémoires de célèbres comédiennes de théâtre que j’ai accumulées depuis de nombreuses années sans savoir pourquoi. Me voici donc plongé dans les souvenirs de Maria Casarès, Edwige Feuillère, Denise Gence, Jacqueline Maillan et quelques autres. À cette époque, je viens de terminer une série de quatre pièces dont le thème central est la mort et j’éprouve un violent besoin de respirer. C’est alors qu’une voix vient me chatouiller l’oreille. Je sens bien que cet unique murmure est la somme de toutes ces comédiennes. Je discerne des intonations familières, un rythme particulier, mais je ne peux l’attribuer à aucune d’entre elles en particulier. Ce que me dit cette voix, c’est qu’être comédienne a comblé leur vie mais, comme beaucoup d’entre nous, elles veulent aller voir ailleurs, vivre d’autres aventures. Oser la rupture. Elles qui ont recueilli, durant toute leur carrière, des larmes, des indignations, l’attention quasi-religieuse des spectateurs, souhaitent à présent entendre RIRE. Que ne feraient-elles pas pour capter le doux bruissement du sourire, pour être obligées d’interrompre une réplique afin de laisser les spectateurs rire tout leur saoul ?
Alors je cède. J’interromps l’écriture du terrible drame autour de la figure de Médée que j’avais commencé, et je décide d’offrir à cette mythique tragédienne une situation abracadabrante, si étonnante que sa seule porte de sortie sera de nous faire rire. Voilà comment est née cette comédie appelée "Agathe Royale", du nom de cette illustre reine des planches. Jusqu’au bout de l’écriture, cette voix m’a accompagné. Mais à qui appartient-elle ? Une fois le texte achevé, je l’écoute, les yeux fermés, et elle m’apparait. Bien sûr ! Cette voix, ce phrasé, cette faconde, cette ironie sous-jacente, cette émotion, c’est bien elle. L’évidence est enfin révélée.
Ce texte est pour Catherine Jacob. Qui d’autre ?
Jean-Benoît Patricot